Fraga





FRAGA

/ avec Simon Collet


L'art de Frédéric Houvert, entre désidéalisation et réenchantement

Souvent appelée, de manière impropre, «philodendron», la monstera deliciosa est une plante cultivée sous nos latitudes pour son aspect ornemental et dont la représentation est récurrente dans le travail de Frédéric Houvert. Il faut préciser ici que l'artiste ne peint pas toute la vie: son intérêt se porte exclusivement sur ses feuilles, il montre à plat, décontextualisées. Telle œuvre exhibe ainsi deux feuilles noires de monstre, dont les limites sont coupées par le bord du cadre. À l'arrière-plan, d'autres feuilles moins identifiables constituant un fond également, sombre, brillant, puis émergent des zones de blanc par les coulées de peinture. Ces nuées sont dans une autre peinture d'Houvert, mais selon une logique inverse. Là, le motif est abstrait, consistant en formes irrégulières, reliées les unes aux autres. D'un blanc passé, ces aplats sont bordés d'un liseré jaune en mimosa, ils s'étendentent de fines coulées verticales. Une feuille de monstre gris clair apparaît dans la partie supérieure gauche du tableau, répond à l'appétit représentant du spectateur. Dans le premier cas, celui de la toile à dominante noire, la découpe des feuilles est facilement décélable, mais l'image de celle-ci est comme rongée par un fond abstrait. Dans le second, aux tons clairs, les trouées sont un obstacle pour le regard, qui est appelé au contourner pour changer avec une iconicité. À chaque fois, les formes attirent et menacent. Elles ont rencontré un plaisir visuel immédiat, un sentiment d’étrangeté, un arrangement hypnotique, proliférant et dépourvu de foyer. ces aplats sont bordés d'un liseré jaune, ils se sont coulés de fines coulées. Une feuille de monstre gris clair apparaît dans la partie supérieure gauche du tableau, répond à l'appétit représentant du spectateur. Dans le premier cas, celui de la toile à dominante noire, la découpe des feuilles est facilement décélable, mais l'image de celle-ci est comme rongée par un fond abstrait. Dans le second, aux tons clairs, les trouées sont un obstacle pour le regard, qui est appelé au contourner pour changer avec une iconicité. À chaque fois, les formes attirent et menacent. Elles ont rencontré un plaisir visuel immédiat, un sentiment d’étrangeté, un arrangement hypnotique, proliférant et dépourvu de foyer. ces aplats sont bordés d'un liseré jaune, ils se sont coulés de fines coulées. Une feuille de monstre gris clair apparaît dans la partie supérieure gauche du tableau, répond à l'appétit représentant du spectateur. Dans le premier cas, celui de la toile à dominante noire, la découpe des feuilles est facilement décélable, mais l'image de celle-ci est comme rongée par un fond abstrait. Dans le second, aux tons clairs, les trouées sont un obstacle pour le regard, qui est appelé au contourner pour changer avec une iconicité. À chaque fois, les formes attirent et menacent. Elles ont rencontré un plaisir visuel immédiat, un sentiment d’étrangeté, un arrangement hypnotique, proliférant et dépourvu de foyer. d'où se coulent-elles de fines coulées verticales. Une feuille de monstre gris clair apparaît dans la partie supérieure gauche du tableau, répond à l'appétit représentant du spectateur. Dans le premier cas, celui de la toile à dominante noire, la découpe des feuilles est facilement décélable, mais l'image de celle-ci est comme rongée par un fond abstrait. Dans le second, aux tons clairs, les trouées sont un obstacle pour le regard, qui est appelé au contourner pour changer avec une iconicité. À chaque fois, les formes attirent et menacent. Elles ont rencontré un plaisir visuel immédiat, un sentiment d’étrangeté, un arrangement hypnotique, proliférant et dépourvu de foyer. d'où se coulent-elles de fines coulées verticales. Une feuille de monstre gris clair apparaît dans la partie supérieure gauche du tableau, répond à l'appétit représentant du spectateur. Dans le premier cas, celui de la toile à dominante noire, la découpe des feuilles est facilement décélable, mais l'image de celle-ci est comme rongée par un fond abstrait. Dans le second, aux tons clairs, les trouées sont un obstacle pour le regard, qui est appelé au contourner pour changer avec une iconicité. À chaque fois, les formes attirent et menacent. Elles ont rencontré un plaisir visuel immédiat, un sentiment d’étrangeté, un arrangement hypnotique, proliférant et dépourvu de foyer. qui apparaît dans la partie supérieure gauche du tableau, répond à l'appétit représentatif du spectateur. Dans le premier cas, celui de la toile à dominante noire, la découpe des feuilles est facilement décélable, mais l'image de celle-ci est comme rongée par un fond abstrait. Dans le second, aux tons clairs, les trouées sont un obstacle pour le regard, qui est appelé au contourner pour changer avec une iconicité. À chaque fois, les formes attirent et menacent. Elles ont rencontré un plaisir visuel immédiat, un sentiment d’étrangeté, un arrangement hypnotique, proliférant et dépourvu de foyer. qui apparaît dans la partie supérieure gauche du tableau, répond à l'appétit représentatif du spectateur. Dans le premier cas, celui de la toile à dominante noire, la découpe des feuilles est facilement décélable, mais l'image de celle-ci est comme rongée par un fond abstrait. Dans le second, aux tons clairs, les trouées sont un obstacle pour le regard, qui est appelé au contourner pour changer avec une iconicité. À chaque fois, les formes attirent et menacent. Elles ont rencontré un plaisir visuel immédiat, un sentiment d’étrangeté, un arrangement hypnotique, proliférant et dépourvu de foyer.

On l'aura compris, adoptant des feuilles comme motifs (1) n'est pas, en premier lieu, naturaliste. Si Houvert choisit des référents végétaux, c'est qu'il est tellement prétentieux pour une réserve de formes. Certes, ses tableaux admirent le plus souvent un présupposé figuratif, ils ne tirent pas une efficacité visuelle, un élan. Le motif répété de la feuille souscrit automatiquement de manière courbe, le chevauchement, les volutes, autant que l'on pouvait attendre de ce que l'on se rapprocherait du baroque tel que l'appréhende Gilles Deleuze - du baroque du mouvement, des interstices, des perspectives démultipliées qu'organisées à partir d'un centre, du rapport entre l'intérieur et l'extérieur et l'inversion de ce rapport. (2) Ces qualités rappelées par la feuille très découpée en arabesque, dessin réalisé par Henri Matisse en 1944 à un moment - clé de son parcours, il était connu des «connexions entre motifs, procédures et théorie». (3) La référence de l'impression sera juste, que, au-delà de leur impact rétinien, les œuvres d'Houvert résultent, elles aussi, de la volonté d'associer des lignes (ou contours) et des couleurs, la fixité de la forme (peinture oblige) et différentiels d'intensité.

Pour cela, l'artiste a recours à plusieurs opérations plastiques. La première un trait à des œuvres quasiment monochromes, comme blanchies par le passage d'une couche ultime de peinture claire, qui gèle la couleur des feuilles peintes au pochoir. Cette lactescence sourde, parfois aveugle, peut évoquer le minimalisme des toiles de Robert Ryman. Comme on dit, le blanc chez Ryman n'a aucune signification spécifique. C'est un outil permettant de poser la question: de quoi la peinture, y compris le plus abstraite, est la représentation? La réponse est connue: il ne s'agit de rien d'autre que d'elle-même. Un tableau, selon Ryman, n'est pas dit des moyens mobilisés pour le peindre, de gestes, d'instruments, de choix de formats, etc.

La seconde opération a déjà été mentionnée et est plus fréquente dans les tableaux d'Houvert. Elle est en train de couler de la peinture. Ces coulées vectorisent le tableau, elles accentuent la perception d'une goulotte. Elles soulignent la matérialité du processus pictural et défont partiellement l'iconicité des motifs - leur capacité à faire une image, leur caractère mimétique. Grâce à ces coulées, l'artiste a maîtrisé la perception de ce qui est censé être découvert dans une toile de fond. L'organisation de ce rapport (ou plutôt sa désorganisation) est mise en œuvre par Houvert pour réaliser ses œuvres. Comme on l'a noté, il se sert de pochoirs découpés dans du carton pour peindre des feuilles stylisées. The A-3-Single-Decal-Acting-Plastic-Making-to-Wearing-to-New-Look-to-Mix-to-Order-to-Abstract-d'absaction-to-work. Car the procédant of the sort, Houvert a atténué la gestuelle dans la création du tableau, l'emploi des pochoirs a gagné un prix de distance vis-à-vis de la pratique du peintre travaillant à la levée principale. De nouveau, il est proche de Matisse, non de Matisse dessinateur, mais celui qui a composé ses dernières œuvres avec des découpes, sans le peindre au sens traditionnel du terme. Il s'en distingue cependant, dans la mesure où ils ont été utilisés pour peindre plusieurs tableaux avec une dimension sérielle à son travail,

Ces pochoirs - une médiation entre la toile et le geste -, Houvert les reproductions en porcelaine. Ce qui n'était qu'un outil d'un processus pictural est alors transposé dans le domaine de la sculpture, même si le contour est formé et que l'épaisseur est réduite au fur et à mesure de la réduction de la porcelaine ). «Fraga», centre d'art contemporain Angle de Saint-Paul-Trois-Châteaux, Houvert présente une «bibliothèque» constituée de ces pochoirs, alignée sur une structure métallique. Cette série autonome de formes est appelée sur le souvenir que le spectateur peut avoir des feuilles apparaissant dans les tableaux. Elle permet aussi à l'artiste de mettre en scène la fabrique de la peinture, même si la matérialité des pochoirs en porcelaine est étrangère à celle des tableaux. Concomitamment, l'artiste expose à l'Hôtel Burrhus de Vaison-la-Romaine avec un ensemble de peintures (comme à l'angle), accompagné d'un «aquarium qui renferme les formes positives des pochoirs». »(4) Celles-ci absorbant on the chinese chine to make it, this one is a way to make back to the paint, all over all over son son référent végétal de la plante qui absorbe l'eau nécessaire à sa croissance.

Si la peinture est la matrice du travail de Houvert, elle se prolonge dans d'autres écritures plastiques. Kerguelen M (2013) est, par exemple, une grande boîte en bois moulée, qui pourrait être utilisé pour le transport d'un tableau. Exposé verticalement, le volume fait peinture, a été peint en blanc. Ainsi, le contenu se substitue métonymiquement au tableau qu'il pourrait renfermer. Lorsque vous êtes au sol, au-dessus du feutre protecteur, Houvert prend soin de l'ouvrir, en même temps, affichez-le sur le côté, et en même temps, créez-le en trois dimensions au format Barnett Newman. Moins immédiatement sont les relations que peuvent entretenir ses photographies avec ses toiles. Pourtant, une œuvre comme Tableaux (2013), quoique ancrée dans un réel énigmatique (that are as white panels), s'inscrit avec évidence dans la réflexion de la peinture. Cette image est une manière de ready-made: un choix banal devient un polyptyque expressif. (5) rappelant les tôles les plus abstraites de Raymond Hains; soit une façon d'abord, le tableau était comme un objet matériel, concret, comme une fenêtre ouverte sur un autre espace. (6) (5)

Trois photographies d'Houvert se mobilisent enfin. L'ensemble, intitulé Block (2013), comporte différentes vues de parallélépipèdes de béton dans un paysage d'aspect méditerranéen. One Way to One, One Way to One, One Front. This rectangle allongé, peu élevé, évoque un tableau, impression renforcée. Le bandeau a-t-il été peint sur la place de l'artiste? Le spectateur ne sait pas, mais note qu'il fait noir à migrer vers le haut, comme l'aurait fait la fumée d'un feu. S'il est fixe cet aplat sombre, creuse dans l'image, accentue sa dimension picturale. L'effet produit est comparable à ce qui a été suscité par le tableau Iris Morzine (2013). Exposition de son, the work is again. À distance, le spectateur qui focalise son attention sur cette couleur et se déplace vers son tableau, puis vers le tableau, peut être vu en dernier. Il assiste alors à une extension de l'espace visuel à l'espace du mur, ou à une rétractation de l'espace dans celui de la peinture. (7) On pense à la définition que Donald Judd a mis en peinture. »(8) Un art à la fois décoratif et élémentaire, à déployer à partir du champ de la peinture et repositionnant sur une combinatoire étudiée: Frédéric Houvert





Remarques
(1) Frédéric Houvert ne se limite pas aux feuilles de monstera deliciosa. Il s'intéresse également à celles-ci: le laurier, le caoutchouc, le dracaena (etc.), etc.
(2) Gilles Deleuze, Le Pli . Leibniz et le baroque, Paris, Les éditions de Minuit, coll. «Critique», 1988.
(3) Anne Baldassari, «Feuille découpée en arabesque», dans Œuvres de Matisse, catal. établi par Isabelle Monod-Fontaine, Anne Baldassari et Claude Laugier, Paris, Éditions du Centre Pompidou, 1989. Consulter le site https://www.centrepompidou.fr/cpv/resource/c8EXKRn/rLr64dK
(4) F. Houvert 'un entretien avec l'auteur en mai 2015.
(5) L'expression est utilisée par Aude Launay. Scott Lyall, Hugo Pernet et Bertrand Planes », 02, n ° 59, automne 2011. A. Launay cite elle-même Bob Nickas,« Wade Guyton », dans B. Nickas, Painting Abstraction: les nouveaux éléments de la peinture abstraite, Londres, Phaidon, 2009, p. 292.
(6) Cet espace relève de la mimèse, du geste, de l'expression par l'artiste de son intériorité, etc.
(7) Voir un journaliste, dans un autre registre, à la Delocazione Réalisé en 1995 par Claudio Parmiggiani au Musée d'art moderne et contemporain de Genève. L'œuvre consistait en une salle dont les murs sont gris après que l'artiste soit enfoncé dans l'espace, sauf qu'il plaise.
(8) Donald Judd, «De quelques objets spécifiques», Art Yearbook, 1965, reproduit dans D. Judd, Écrits 1963-1990, Paris, Daniel Lelong éditeur, 1991, p. 11